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Voici nos différents articles médicaux !
 

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Nos dossiers et articles les plus sollicités !

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Découvrez nos articles & nos dossiers !

TABAC
Femme tenant une cigarette

TABAC

Découvrez notre test sur le tabac ! Rendez-vous sur notre page " Testez votre santé "

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La fumée de tabac

  • La fumée inhalée d’une cigarette contient plus de 4 000 composés chimiques dont plus de 50 sont cancérigènes. 

  • Les cigarettes dites « 100 % naturelles » ou « biologiques » sont aussi nocives que les cigarettes produites par les multinationales du tabac. N’importe quelle plante qui brûle dégage naturellement des composés chimiques et la plante de tabac ne fait pas exception.

  • Les substances chimiques libérées par la combustion des produits du tabac proviennent du sol, des fabricants et de la combustion elle-même (brûler quelque chose crée de nouveaux composés chimiques). Toutes ces substances (d’origine naturelle et industrielle) sont des poisons lorsqu’elles sont inhalées.


La dépendance physique et psychologique

  • Le tabac, à cause de la nicotine qu'il contient, est une drogue. La dépendance à la nicotine est aussi puissante que celle causée par la cocaïne et l'héroïne en raison de la combinaison de la dépendance physique et psychologique.

  • Le tabac a une emprise physique sur vous. Il vous soulage des symptômes de sevrage qu'il a lui-même installé…ce qui fait que vous êtes obligé d’en prendre pour éviter l’inconfort de ces symptômes. C’est un cercle vicieux. 

  • Fumer crée une puissante dépendance psychologique. Chaque fois que vous prenez une bouffée, vous associez inconsciemment le bien-être apporté par cette bouffée à ce que vous vivez à ce moment-là. Peu importe que la situation soit plaisante ou désagréable, la cigarette vous fait sentir bien. Ce phénomène vous pousse à continuer de consommer du tabac pour ressentir le même bien-être.


Les effets négatifs sur la santé

  • La fumée de tabac tue plus de 37 000 personnes chaque année au Canada (environ 10 400 au Québec) : c'est quatre fois plus que les décès causés par les meurtres, l'alcool, les accidents de la route et les suicides réunis.

  • Le tabagisme cause 16 cancers et il est à l’origine du tiers de tous les cas de cancers.

  • Le tabac cause 21 maladies chroniques, dont l’asthme, le diabète et la dysfonction érectile.

  • Les fumeurs ont une probabilité plus élevée de développer ou d'aggraver des problèmes de santé psychologique comme l'anxiété, la dépression, la nervosité, etc.

  • Le tabagisme fait vieillir la peau prématurément : les rides sont plus nombreuses et plus profondes, le teint devient plus grisâtre, etc.

  • Le tabagisme réduit l’espérance de vie de 10 ans, en plus de diminuer la qualité de vie (troubles du sommeil, effort physique difficile, etc.).

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source : https://quebecsanstabac.ca/jarrete/hesite-encore/pensee-obstacle/dangers-cigarette

​N'oubliez pas notre test permettant de se mesurer face au tabac : " Testez votre santé "

Faites vous aider en belgique : 

https://www.tabacstop.be 

Docteur examen femme enceinte

CONTRACEPTION PILULE DU LENDEMAIN

La pilule du lendemain

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Ce n’est pas un moyen de contraception à proprement parler, mais une réponse en cas d’urgence ou d’oubli de contraception !

 

  • Agit jusqu’à 72h après l’oubli mais son efficacité diminue au fil des heures ;

 

Prix :

 

Elle est gratuite dans les centres de planning. En cas d’achat en pharmacie (vente libre), elle coûte environ 10 €. Pour les jeunes femmes de moins de 21 ans en ordre de mutuelle, elle est remboursée de 9€ sur prescription médicale. Cela signifie donc que si la jeune fille de moins de 21 ans a une ordonnance pour cette pilule du lendemain, elle lui coûtera approximativement 1€.

 

Avantages et inconvénients :

 

+ : Permet d’éviter une grossesse non désirée ; peut éviter d’avoir besoin de recourir à une IVG si elle est prise dans les temps ;

- : Attention, elle ne protège pas des IST (Infections Sexuellement Transmissibles) !

 

Pilule du surlendemain : Il existe également une pilule appellée "Ellaone" qui est efficace jusqu’à 5 jours après le rapport non-protégé. Elle est surnommée "pilule du surlendemain" en raison du délai d’efficacité plus long que les pilules du lendemain traditionnelles. Elle est en vente libre dans les pharmacies au prix de plus ou moins 25€ (16€ pour les jeunes de moins de 21 ans qui possèdent une prescription médicale).

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source :

http://www.loveattitude.be/contraception/contraception-durgence/la-pilule-du-lendemain/

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Trouvez un centre planning familial en Wallonie : 

http://www.loveattitude.be/services/repertoire_v2/portal/

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En cas de contact avec une personne dont le statut VIH et IST est inconnu, consultez votre médecin ou rendez-vous dans un service d'urgences dans les 24 à 48h au plus tard !

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Contraception

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Il existe différents types de contraception :

Hormonale, mécanique ou chirurgicale

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Les contraceptions hormonales :

La pilule contraceptive, le stérilet hormonal, l'implant contraceptif, le dispositif transdermique (appelé patch), l'anneau vaginal, l'injection contraceptive. La pilule du lendemain est aussi un type de contraception d'urgences à ne pas utiliser de manière régulière et à garder en cas de situation "aiguë" sans banaliser son utilisation.

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Les contraceptions mécaniques:

Les préservatifs masculins ou féminins, le diaphragme, le stérilet en cuivre

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Les contraceptions chirurgicales et définitives :

La stérilisation de la femme ou la vasectomie pour l'homme.

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Chaque dispositif comporte des points positifs et des inconvénients ! Il est conseillé d'en parler à son médecin traitant ou son gynécologue.

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N'oubliez pas que SEUL le préservatif protège contre les IST (dont le VIH) ! 

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En cas de risque, faites-vous dépister et parlez-en à un médecin !

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Image de CDC

VIH & IST
(dossier VIH)

Découvrez notre test sur les IST ! Rendez-vous sur notre page " Testez votre santé "

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Actuellement, les IST (Infections Sexuellement Transmissibles) dont le VIH n'est pas un problème du passé !

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Le VIH continue de contaminer des citoyens belges tous les jours ! D'après plusieurs sources, plus de 2,5 personnes par jour auraient été diagnostiquées, en moyenne, en Belgique pour l'année 2016. Selon une étude récente, les nouvelles infections sont à la hausse en 2021 (Voici un article de presse pour avoir quelques informations supplémentaires : https://www.lesoir.be/478354/article/2022-11-22/le-sida-en-legere-hausse-parmi-les-belges-en-2021 ! Le rapport de Sciensano sera publié fin de l'année).

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Malgré les évolutions mondiales dans les traitements et thérapies, le VIH (virus qui conduit les personnes atteintes vers le stade final appelé SIDA) se soigne mais ne se GUERIT PAS !

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SEUL le préservatif permet de se protéger !

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Si vous voulez passer le cap du préservatif avec votre amis/amies, prenez rendez-vous chez votre médecin pour un dépistage et pour tout conseil sur les durées d'incubations.

En cas de risque, rendez-vous le plus rapidement possible (48-72h MAXIMUM), idéalement dans les 24h, chez votre médecin ou aux urgences pour évaluer le besoin de vous administrer un traitement préventif selon le risque pour diminuer le taux de "chances" d'être infecté par le VIH. De plus, vous recevrez un traitement pour prévenir d'autres IST.

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Votre médecin est toujours disponible pour toutes questions/informations sur les IST et le VIH.

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A tout âge, les maladies sexuellement transmissibles (MST) peuvent vous toucher !

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source : 

https://preventionsida.org/2017/11/communique-de-presse-chiffres-2016-vih-belgique/

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Faites vous dépister en belgique : 

L'idéal est d'aller chez votre médecin pour obtenir une consultation et des conseils si besoin. 

Tous les professionnels de la santé sont tenus au secret médical !

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Un site intéressant avec les lieux de dépistages et les centres de références : 

https://depistage.be/depistage/#pdr2

ultrason

CANCER COL DE L'UTERUS

Découvrez notre test sur les IST ! Rendez-vous sur notre page " Testez votre santé "

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Actuellement, les IST (Infections Sexuellement Transmissibles) ne sont pas un problème du passé !

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Causes et facteurs de risque du cancer du col de l'utérus

Entre 85 et 90 % des cancers du col se développent à partir d'une lésion bénigne, appelée "condylome" ou "papillome" du col.

Cette lésion est d'origine virale. Le virus en cause est appelé "Virus du Papillome Humain" ou HPV. Il en existe de multiples variétés. Toutefois, tous les papillomes ne vont pas devenir un cancer. Les plus susceptibles d'évoluer en cancer sont causés par les virus de type 16 et 18 . 

Les facteurs de risque sont connus depuis longtemps :

  • âge précoce des premiers rapports sexuels 

  • nombre élevé de partenaires 

  • grossesses multiples 

  • autres maladies sexuellement transmissibles 

  • conditions socio-économiques défavorisées 

  • consommation tabagique 

  • contraception orale prolongée 

  • diminution des défenses immunitaires

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Symptômes du cancer du col de l'utérus

Il n'y a pas de symptômes perceptibles aux stades précoces. Plus tardivement, on peut observer :

  • des pertes de sang (métrorragies) entre les règles, après la ménopause ou après les relations sexuelles

  • des pertes blanches (leucorrhées) indolores

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Chaque année, en Belgique, environ 600 femmes contractent un cancer du col de l'utérus. Grâce au dépistage, les signes précurseurs du cancer du col de l'utérus peuvent être détectés à un stade précoce et sont faciles à traiter. Le dépistage peut donc prévenir le cancer du col de l'utérus. Il s'agit d'un test simple et indolore, effectué par un médecin généraliste ou un gynécologue. Toutes les femmes devraient subir un dépistage systématique de ce cancer entre 25 et 65 ans.

Quel dépistage ?

Pour dépister le cancer du col de l'utérus, on effectue un frottis. Ensuite, le laboratoire examine les résultats. Si le dépistage est suspect, il faut dans la plupart des cas effectuer un autre test pour savoir s'il s'agit d'une fausse alerte ou d'un cancer du col de l'utérus.

  • Que se passe-t-il pendant un frottis ?

Il s'agit d'un test simple et indolore réalisé par un médecin généraliste ou un gynécologue. Si vous vous sentez nerveuse, parlez-en à votre médecin qui pourra vous rassurer et faciliter ainsi l'examen.

Pendant l'examen, le médecin insère avec précaution un spéculum dans le vagin pour accéder au col de l'utérus. Un spéculum est un instrument médical en plastique ou en métal conçu pour maintenir le vagin grand ouvert. À l'aide d'une petite brosse ou d'une tigette, celui-ci prélève quelques cellules. Ces cellules sont ensuite examinées en laboratoire.

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Quel traitement ?

Les traitements peuvent être la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie ou un mélange de ceux-ci. Chaque jour les recherches augmentent les taux de guérison.

Les taux de guérison sont élevés mais dépendent du stade. Lorsque le cancer du col de l'utérus est :

  • microscopique (micro-invasif), il est proche de 100 %

  • limité au seul col utérin, 80 à 85 % des malades peuvent être guéries

  • plus avancé, les chances de guérison sont moins élevées

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L'idéal est d'aller chez votre médecin pour obtenir une consultation et des conseils si besoin. 

Tous les professionnels de la santé sont tenus au secret médical !

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Sources : https://www.cancer.be/le-cancer/types-de-cancers/cancer-du-col-de-luterus

lever du soleil

CANICULE & PIC D'OZONE

1. Principes généraux

 

Lors des épisodes de forte chaleur et de pics d’ozones, une série de recommandations doivent être connues et respectées de tous :

 Buvez plus que de coutume (eau minérale, jus de fruit, tisanes…), mais évitez les boissons alcoolisées, le café, les boissons sucrées…;

 N’attendez pas d’avoir soif (si, pour des raisons médicales, vous limitez habituellement la quantité de liquide que vous absorbez, demandez avant tout l’avis de votre médecin traitant à l’annonce d’un épisode de forte chaleur);

 Restez le plus possible à l’intérieur aux moments les plus chauds de la journée et ce, de préférence dans un endroit rafraîchi, chez vous ou dans un lieu public;

 Fermez les fenêtres et les rideaux des façades exposées au soleil tant que la température extérieure est supérieure à la température intérieure et ne les ouvrez que lorsque la plus grosse chaleur est passée, c’est-à-dire en soirée et pendant la nuit;

 Si vous devez quand même sortir ou aller travailler, essayez d’éviter autant que possible les périodes les plus chaudes, commencez à travailler plus tôt, faites une pause à midi et recommencez en fin d’après-midi;  Limitez autant que possible les efforts physiques (les activités sportives, par exemple) et si cela n’est pas possible, faites régulièrement une pause et buvez suffisamment;

 Habillez-vous en conséquence : portez des vêtements légers (en coton), de couleur claire;

 Un chapeau peut-être utile si vous devez sortir;

 Essayez de rafraîchir régulièrement votre corps (douche, bain, piscine…);

 Protégez votre peau de l’insolation : pour se faire, utilisez une crème solaire à indice de protection élevé, demandez éventuellement conseil à votre pharmacien ou à votre médecin traitant !

 Si vous prenez des médicaments, renseignez-vous auprès de votre médecin traitant ou de votre pharmacien (afin de savoir s’ils peuvent avoir un impact négatif sur votre santé lors d’une période de forte chaleur et si leur dose ne doit pas être adaptée);  Informez aussi d’autres personnes des médicaments que vous prenez éventuellement… pour éviter les surprises;

 Les troubles dus à la chaleur et aux pics d’ozone concernent toutes les catégories de la population. Toutefois, les risques sont plus élevés parmi certains groupes de la population qui méritent dès lors que leur soit portée une attention toute particulière (enfants en bas âge, personnes âgées, malades chroniques, personnes isolées, ou atteintes de déficience mentale et psychomotrices, etc.);

 La canicule qui a frappé l’Europe en 2003 nous a rappelé combien un manque de vigilance pouvait, dans ce type de situation, avoir des conséquences dommageables;

 Pour rappel le 112 est le numéro d’urgence que vous pouvez appeler gratuitement, dans toute l’Europe, si vous avez besoin de l’aide urgente des services d’incendie, d’une équipe médicale ou de la police.

 

2. Groupes à risque et conseils spécifiques I

 

Ils sont constitués des personnes appartenant aux catégories d’âges et socioprofessionnelles suivantes :

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- Enfants en bas âge et de 5 à 17 ans;

- Adultes de 18 à 64 ans;

- Personnes âgées et malades chroniques; - Personnes isolées socialement;

- Personnes qui accomplissent des efforts intenses dans le cadre de leur travail ou d’une activité sportive

 

Les conseils spécifiques sont à lire dès la page 14 sur le lien ci-dessous !

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informations :

http://sante.wallonie.be/?q=plan-wallon-forte-chaleur-pics-ozone/recommandations

PLAN 2023 AVIQ : https://www.aviq.be/fr/actualites/plan-forte-chaleur-et-pics-dozone-2023

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source : 

https://www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth_theme_file/ozone_et_vague_de_chaleur_fr_2016.pdf

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Allergies saisonnières

Découvrez notre test sur les allergies ! Rendez-vous sur notre page " Testez votre santé "

Bon à savoir

  • Les symptômes typiques d’allergie tels que l’écoulement nasal, la toux ou les difficultés respiratoires (en cas d’asthme) peuvent être facilement confondus avec ceux d’un rhume, d’une grippe ou d’une infection au coronavirus. En revanche, la fièvre et les douleurs musculaires devraient susciter une attention particulière car elles pourraient être causées par une infection virale. Il est recommandé d’appeler son médecin généraliste en cas de doute.

  • La technique standardisée de détection du pollen permet de mesurer rétrospectivement les taux à partir d’échantillons prélevés la veille. L’analyse des échantillons est effectuée manuellement au microscope optique durant les jours ouvrables.

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Conseils de prévention

  • En début de saison, peu de grains de pollen de graminées suffisent parfois pour provoquer les tout premiers symptômes du rhume des foins.

  • Suivez les recommandations et les traitements prescrits par votre médecin. 

  • Evitez les efforts et activités en plein air, tout type de sport d'intérieur convient.

  • Nettoyez votre nez avec de l’eau physiologique.

  • Aérez brièvement seulement pendant la saison des pollens, lorsque la concentration de pollens est plus élevée. On peut aérer plus longuement pendant les périodes pluvieuses plus longues, lorsque la concentration de pollens est très bas.

  • Gardez les fenêtres de la voiture fermées lors de vos déplacements.

  • Par beau temps venteux, lorsque la concentration en pollen est plus élevée, il est conseillé de mettre des lunettes pour diminuer le contact des yeux avec l’allergène.

  • Evitez de sécher votre linge à l’extérieur.

  • Utilisez des mouchoirs en papier.

  • Lavez vos cheveux avant de vous coucher.

  • Evitez de tondre les pelouses ou de rester à proximité lorsque l’on tond les pelouses.

  • Les séjours en bord de mer sont souvent bénéfiques aux personnes qui souffrent d’une allergie au pollen de bouleau.

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Sources : sciensano.be -- Calendrier pollinique en photo ci dessus -- Lien des plantes allergisantes : ICI 

Vaccin contre la grippe

GRIPPE SAISONNIERE

1) Définissons la grippe saisonnière :

 

La grippe saisonnière, c’est quoi ?

La grippe est une maladie infectieuse des voies respiratoires qui se développe dans la gorge et le nez.

Qu’est-ce qui cause la maladie ?

La grippe est essentiellement causée par deux types de virus : l’Influenza A et l’Influenza B. Ces virus sont constamment en mutation ; chaque année, des souches différentes apparaissent. L’Influenza A est responsable d’épidémies et des pandémies mondiales, tandis que l’Influenza B est à l’origine d’épidémies plus localisées.

Comment attrape-t-on la maladie ?

Le virus de la grippe se transmet par l’inhalation de microgouttelettes de salive projetées dans l’air par une personne contaminée lors :

  • de la toux ;

  • des éternuements ;

  • d’échanges de parole, via les postillons.

Le virus peut se transmettre également par le biais des mains en touchant un objet contaminé par ces microgouttelettes, par exemple : les poignées de porte, un téléphone, une télécommande, une barre d’appui…

Chaque année, en Belgique, une épidémie de grippe saisonnière sévit en hiver et au début du printemps. Elle débute habituellement en janvier.

Les virus de la grippe sont extrêmement contagieux. Une personne touchée par la grippe peut contaminer son entourage un jour avant l’apparition des symptômes et jusqu’à 5 à 7 jours après l’apparition des premiers signes de la maladie.

Quel est le temps d’incubation de la maladie ?

La maladie se déclare 1 à 3 jours après contamination par le virus de la grippe.

Quels sont les symptômes de la grippe saisonnière ?

La grippe provoque de la fièvre, un malaise général important, des courbatures, une fatigue intense, une perte d’appétit et de la somnolence. Elle s’accompagne de toux, d’un écoulement nasal et de maux de tête. Ces symptômes peuvent persister jusqu’à une semaine.

On observe parfois des symptômes additionnels tels que de la diarrhée, des nausées et des vomissements chez les enfants et de la confusion chez les personnes âgées.

Quelles sont les personnes les plus à risque d’attraper la grippe ?

Les personnes principalement touchées par la grippe sont :

  • Le personnel du secteur de la santé

  • Les personnes séjournant en institution

Par ailleurs, la vaccination peut être indiquée pour certaines autres personnes, comme les personnes âgées de 50 à 64 ans. Le médecin généraliste leur proposera la vaccination le cas échéant.

Quelles sont les personnes les plus à risque de développer une forme grave ?

Sont davantage susceptibles de développer une grippe avec complications :

  • Les femmes enceintes au moment de la saison grippale

  • Les enfants de moins de 6 mois

  • Les personnes, dès l’âge de 6 mois, souffrant d’une affection chronique d’origine pulmonaire, cardiaque, hépatique, rénale, métabolique, neuromusculaire ou de troubles immunitaires

  • Les enfants de 6 mois à 18 ans qui prennent de l’aspirine sur de longues périodes

  • Les personnes de 65 ans et plus

Quelles sont les complications éventuelles dues à la maladie ?

La grippe peut donner lieu à des complications telles que des inflammations de la trachée et des bronches, des inflammations des bronchioles ou encore des pneumonies.

Ces complications peuvent avoir des conséquences graves nécessitant une hospitalisation et entraîner le décès chez les personnes à risque.

Existe-t-il un traitement contre la grippe saisonnière ?

Il n’existe pas de traitement spécifique contre la grippe. La plupart des personnes en bonne santé guérissent spontanément de la maladie au bout de 5 à 7 jours. Du repos, une bonne hydratation et des médicaments comme les antipyrétiques peuvent soulager les symptômes. Les personnes malades doivent se laver régulièrement les mains, utiliser des mouchoirs en papier à usage unique ou encore éternuer dans le pli du coude à défaut d’utiliser un mouchoir.

Dans certains cas bien spécifiques, lors d’hospitalisations, un traitement antiviral peut être prescrit.

Des antibiotiques ne sont pas indiqués car la grippe est une maladie virale. Il arrive que le médecin en prescrive toutefois, en cas de surinfection bactérienne.

Que faire en cas de contact avec une personne infectée ?

Dans certains cas bien spécifiques, pour les personnes à risque de complications, le médecin peut décider, à titre préventif, de prescrire des médicaments antiviraux, capables de bloquer la multiplication du virus.

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2) Vaccination contre la grippe : Pour qui ? et pourquoi ?

 

En Belgique, le Conseil Supérieur de la Santé définit des groupes de population prioritaires qui devraient être vaccinés contre la grippe. On y retrouve trois grandes catégories de personnes :

  • Les personnes à risque de développer une forme grave (les femmes enceintes, toute personne âgée de plus de 6 mois présentant une affection chronique, toute personne âgée de plus de 65 ans, les personnes séjournant en institution, les enfants âgés de plus de 6 mois  sous thérapie à l’aspirine au long cours) ;

  • Les personnes vivant sous le même toit que des enfants de moins de 6 mois ou que les personnes à risque de développer une forme grave ;

  • Le personnel du secteur médical ou social. Les prestataires de soins, lors d’une épidémie, sont fortement touchés puisqu’ils côtoient des malades atteints de grippe. En étant vaccinés, ils sont moins susceptibles de transmettre le virus, que ce soit à leurs proches ou à leurs collègues. De plus, ne pas tomber malade permet d’éviter une surcharge de travail pour ces derniers. Enfin, ils contribuent à la protection des patients qu’ils prennent en charge, fragilisés par la maladie ou par l’âge et beaucoup plus susceptibles de contracter une grippe avec complications.

En plus de ces groupes prioritaires, il faut également envisager de vacciner toutes les personnes de 50 à 64 ans compris, en raison de la fréquence de facteurs de risque dans cette population.

En se faisant vacciner contre la grippe, on se protège individuellement. En évitant la maladie, on évite aussi de la transmettre autour de soi. Parmi les gens que l’on fréquente se trouvent peut-être des personnes fragilisées, plus vulnérables face à l’infection.

La vaccination contre la grippe doit être renouvelée tous les ans car le virus évolue chaque année ; cela nécessite une réadaptation du vaccin pour qu’il soit efficace.

Des effets secondaires sont possibles (de bénins à graves). Il est conseillé d'en parler à votre médecin.

QUAND ? : en général, la vaccination a lieu entre le 15/10 et le 15/12 en fonction des années. Demandez conseil à votre médecin !

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source : https://www.vaccination-info.be/maladie/grippe/

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VARIOLE DU SINGE
"MONKEYPOX"

Sources de l'image : https://www.lesoir.be/443890/article/2022-05-22/variole-du-singe-toute-personne-qui-un-contact-etroit-est-risque

==> Les connaissances actuelles :

 

Transmission ?

Contact physique très étroit avec une personne contaminée ou un contact avec des vêtements ou linges utilisés par une personne atteinte. La transmission peut également se faire par contact avec des gouttelettes expirées par la personne infectée. La variole du singe peut être transmise par contact direct lors de relations sexuelles. Néanmoins, le risque pour la population générale est faible.

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Mécanismes connus ?

Après une période d’incubation pouvant aller de 5 à 21 jours, les personnes infectées par la variole du singe présentent généralement des symptômes légers au départ. Les premiers symptômes sont la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, les douleurs dorsales, le gonflement des ganglions lymphatiques et la fatigue. Une éruption cutanée peut apparaître, typiquement d’abord sur le visage et se propage ensuite au reste du corps. 

L'éruption change et passe par différents stades (macules, papules, ....) jusqu'à l'apparition d'une croûte. La plupart des personnes guérissent en quelques semaines. Exceptionnellement, ces symptômes peuvent être plus graves. A ce stade, les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalés.

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Que faire en cas de suspicion de maladie ?

Dans une première communication des autorités sanitaires belges, il est conseillé aux citoyens présentant des symptômes de se rendre aux services d'urgence. Ceci est dû aux aspects liée au diagnostic et la disponibilité des échantillons. Les services d'urgence peuvent toujours contacter des centres spécialisés si nécessaire (voir la liste au bas de ce document). Cela signifie que, pour l'instant, les patients se présentant chez un généraliste avec une suspicion de monkeypox doivent être orientés vers un service d'urgence pour un diagnostic plus approfondi.
Nous tenons à vous rappeler qu'il s'agit d'une maladie à déclaration obligatoire. D'autant plus qu'elle a, pour l'instant, une présentation atypique, il est important que tous les cas puissent être suivis de près. Cela permet également une recherche rapide et efficace des contacts.

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Y-a-t-il des groupes à risque ?

Les mesures concernant les groupes vulnérables tels que les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées sont encore en cours d'élaboration.

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En attendant les prochaines recommandations/ mise à jour, les conseils suivants sont faits :

- Contacts à haut risque (CHR)
o Les CHR sont les contacts familiaux et les partenaires sexuels des cas confirmés et les soignants qui sont entrés en contact avec des lésions cutanées sans protection approprié.
o Les CHR doivent surveiller leur état de santé pendant les 21 jours suivant l'exposition et consulter un service d'urgence si des lésions cutanées apparaissent.
o Les CHR doivent éviter tout contact avec d'autres personnes pendant 21 jours, surtout le contact sexuel.
- Cas probable
o Doivent être mis en isolement de contact direct et indirect en attendant le diagnostic, et surtout s'abstenir de tout contact sexuel jusqu'à ce que le diagnostic soit disponible.
- Cas confirmés
o Doivent se mettre en isolement de contact direct et indirect, et surtout s’abstenir de tout contact sexuel, pendant 21 jours ou jusqu'à la guérison complète des lésions cutanées.
Veuillez noter qu'un avis a été demandé au Conseil supérieur de la santé sur la vaccination. Les éléments à prendre en compte sont la présentation avec des symptômes légers (pour l'instant), les effets secondaires connus du vaccin et la disponibilité du vaccin au niveau national et international.

 

Quelles sont les personnes les plus à risque de développer une forme grave ?

Sont davantage susceptibles de développer une grippe avec complications :

  • Les femmes enceintes au moment de la saison grippale

  • Les enfants de moins de 6 mois

  • Les personnes, dès l’âge de 6 mois, souffrant d’une affection chronique d’origine pulmonaire, cardiaque, hépatique, rénale, métabolique, neuromusculaire ou de troubles immunitaires

  • Les enfants de 6 mois à 18 ans qui prennent de l’aspirine sur de longues périodes

  • Les personnes de 65 ans et plus

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Attention, informations mises à jour régulièrement en fonction des connaissances actuelles !

Dernière mise à jour : 24/05/22​

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Rapport complet Sciensano 8/6/22

source : RMG (Risk Management Group)

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ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL

Qu'est-ce qu'un AVC ?

Un accident vasculaire cérébral (AVC) correspond à l'arrêt brutal de l'irrigation en sang d'une ou de plusieurs zones du cerveau. L'AVC est évitable, traitable, et doit toujours être considéré comme une urgence ! Appeler le 112 au plus vite, dès l'apparition des symptômes !

Quelles sont les sortes d'AVC ?

  • AVC ischémique : un caillot vient occlure une artère cérébrale.

  • Accident ischémique transitoire : occlusion temporaire de l'artère, complétement résolu dans l'heure (mais risque élevé d'AVC par la suite).

  • AVC hémorragique : rupture d'un vaisseau cérébral.

Fréquence en Belgique ?

  • 19.000 personnes atteintes en Belgique

  • 1re cause de handicap non traumatique

  • 2e cause de déclin intellectuel

  • 3e cause de mortalité

  • Taux de mortalité de 50% (-30% si diagnostic précoce et prise en charge rapide)

Facteurs de risques ?

  1. Les facteurs environnementaux / habitudes de vie : le tabagisme, un manque d'activité physique, une alimentation déséquilibrée, l'usage excessif d'alcool.

  2. Les facteurs de risque modifiables : l'hypertension artérielle, le diabète, l'hypercholestérolémie, certaines affections cardiaques, le stress, le surpoids...

  3. Les facteurs de risque non modifiables : l'âge, le sexe masculin, les facteurs héréditaires, les antécédents de maladie cardio-neuro-vasculaire.

Comment le reconnaitre ?

  1. Paralysie brutale du visage

  2. Faiblesse brutale d'un bras ou d'une jambe, ou paralysie totale

  3. Apparition brusque d'une instabilité de la marche, d'une chute, de troubles de l'équilibre ou de sensations de vertiges

  4. Troubles soudains de la parole

Suspicion AVC, que faire ?

  1. Faite le test FAST :

    1. Demander de sourire.

    2. Demander de tendre les bras.

    3. Demander de répéter une phrase simple.

  2. Dès l'apparition d'un des symptômes, même s'il est régressif, appeler le 112.

  3. Chaque minute est essentielle : 6h pour agir !

Comment le prévenir ?

  1. Contrôler son hypertension artérielle

  2. Arrêter le tabac

  3. Contrôler son diabète

  4. Surveiller et contrôler son cholestérol

  5. Limiter sa consommation alcool

  6. Avoir une alimentation saine et équilibrée

  7. Contrôler son poids

  8. Avoir une activité physique régulière

  9. Réduire son stress

  10. Suivre le traitement prescrit par son médecin

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Sources : https://www.chu-brugmann.be/fr/news/20201029-avc.asp

brisé

INFARCTUS DU MYOCARDE

Qu'est-ce qu'un IDM (Infarctus Du Myocarde) ?

Un infarctus du myocarde (IDM) correspond à l'obstruction d'une artère coronaire (du cœur) par un caillot sanguin. 

Quelles sont les conséquences de l'IDM ?

​Une partie du cœur n'est plus alimentée en sang (irriguée) et cela provoque la mort des tissus cardiaques qui se trouvent après ce caillot.

Fréquence en Belgique ?

  • D'après la ligue cardiologique de Belgique, l'IDM resterait la première cause de Mortalité, morbidité en Belgique. On compte 15.000 IDM par année en Belgique mais 55% sont fatals chez les femme (49% chez les hommes)

Facteurs de risques ?

  1. Les facteurs de risques qu'on ne peut modifier :

    1. L'âge​

    2. Le sexe

    3. Les antécédents médicaux

    4. Les antécédents familiaux

  2. Ceux que l'on peut modifier :

    1. Tabac​

    2. HTA

    3. Excès de cholestérol (graisses, ....)

    4. Diabète non traité ou non suffisamment contrôlé

    5. Poids trop élevé (IMC à contrôler)

    6. Activité physique inexistante ou incomplète

    7. etc

Symptôme ?

  1. Douleur au thorax qui comprime

    1. Peut irradier dans le cou, le dos, la machoire​

  2. Douleur (irradiée aussi) dans l'épaule ou le bras gauche

  3. Essoufflement

  4. Fatigue extrème

  5. Nausée, Vomissement

  6. Angoisse

Parfois, douleur bras droit, diminution des ressentis au vu des maladies (diabète, ...). En cas d'hésitation, consultez un médecin rapidement (Urgences, 112, ...)

Suspicion IDM, que faire ?

  1. Prévenir les secours via le 112 ! Restez avec la personne, ne lui donnez ni à manger ni à boire.

Comment le prévenir ?

  1. Agir sur les habitudes de vie

  2. Contrôler ses facteurs de risques (voir au dessus point 4.2

  3. Une visite régulière chez son cardiologue est nécessaire

​

Sources : 

Soins intensifs pour les patients diabétiques avec diabète de type 2

Diabète

Qu'est-ce que le diabète ?

L’association du diabète, qui réunit personnes diabétiques et soignants, unis face à la maladie, définit le diabète de la manière suivante : 
« Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit plus suffisamment d'insuline ou quand le corps ne parvient plus à utiliser efficacement l'insuline qu'il produit.

Quand nous absorbons des glucides, ceux-ci sont digérés dans l'intestin et transformés en glucose. Ce glucose passe des intestins dans le sang où il peut circuler dans tout le corps pour aller approvisionner nos organes et tissus en énergie. Pour que nos organes et tissus puissent utiliser ce glucose, ils ont besoin d'une hormone, c'est l'insuline. L'insuline est une hormone produite par le pancréas. Elle agit comme une clef en permettant au glucose présent dans le sang de pénétrer dans les cellules qui pourront alors l'utiliser comme source d'énergie. »

On distingue essentiellement deux types de diabètes : le diabète de type 1 qui touche entre 5 et 10% des diabétiques et le diabète de type 2 qui en touche entre 85 et 90 %. Un faible pourcentage concerne des diabètes secondaires lié à un état particulier (femme enceinte = diabète gestationnel) ou la prise de médicaments.

​

Comment prévenir le diabète ?

Pour le diabète de type 1, il n’existe malheureusement pas de mesures de prévention. En effet, il s’agit d’une maladie auto-immune qui perturbe la glycémie. Ce type de diabète apparaît le plus souvent chez des personnes jeunes. 

Les personnes diabétiques de type 1 ont besoin d'injections quotidiennes d'insuline ou d'une pompe à insuline pour survivre : ce diabète est dit « insulinodépendant ».

Le diabète de type 2 peut être évité ou retardé en adoptant une bonne hygiène de vie :

  • Surveiller son poids et maintenir un poids équilibré ;

  • Pratiquer une activité physique (minimum 30 minutes par jour à intensité modérée. Pour le contrôle du poids, une activité physique plus intense est nécessaire) ;

  • Avoir une alimentation saine, manger plus de fruits et légumes et éviter le sucre et les graisses saturées ;

  • S’abstenir de fumer (fumer augmente le risque de maladies cardiovasculaires).

De nombreux patient ignorent qu’ils souffrent d’un diabète de type 2. Or, dans le trajet de soins traditionnel d’une personne, un simple test de glycémie à jeun réalisé par un médecin permettrait une prise en charge rapide et efficace.

​

Ce que fait l’AVIQ…

En octobre 2022, l’AVIQ a lancé un appel à agréments destinés aux opérateurs et acteurs en promotion de la santé. Tous vont se coordonner au sein d’un comité de pilotage qui sera chargé de suivre la mise en œuvre du Plan de promotion de la santé, de l’évaluer et de l’actualiser.

L’objectif est que tous se concertent entre eux et aussi avec les professionnels de première ligne afin de mener des actions et d’atteindre des objectifs de santé publique, parmi lesquels la réduction des maladies chroniques (dont le diabète), en tenant compte des spécificités liées au genre mais aussi aux inégalités sociales de santé, lesquelles sont notamment marquées dans la fréquentation des dépistages. Il s’agira, par des actions appropriées et des échanges de pratiques entre tous les acteurs, de contribuer à réduire ces inégalités sociales de santé relatives aux maladies chroniques.

 

Liens utiles :

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Source : https://www.aviq.be/fr/actualites/1411-journee-mondiale-du-diabete#:~:text=L'objectif%20de%20cette%20journ%C3%A9e,%C3%AAtre%20prise%20%C3%A0%20la%20l%C3%A9g%C3%A8re.

Pile de pilules

Résistance
Aux
Antibiotiques

Comment la résistance aux antibiotiques se développe-t-elle?

Notre corps contient d'innombrables bactéries. Certaines peuvent être résistantes aux antibiotiques.

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Les antibiotiques tuent les bactéries qui causent les infections ainsi que les bonnes bactéries.

​

Les bactéries résistantes aux antibiotiques peuvent ainsi se multiplier.

​

Certaines bactéries peuvent transmettre les caractères de résistance à d’autres bactéries.

​

Comment la résistance aux antibiotiques se propage-t-elle ?

Les bactéries sont constamment échangées entre les humains, les animaux et l'environnement, via simple contact et via l’alimentation. Elles sont présentes partout : dans nos maisons, nos hôpitaux, nos écoles, nos maisons de repos, nos fermes,... Les résidus de médicaments, y compris d’antibiotiques, ainsi que les bactéries résistantes, se retrouvent aussi dans l’environnement, notamment via les eaux usées ou suite à un traitement inapproprié des déchets.

C’est pourquoi l’AMR doit être abordée selon l'approche « One Health », c’est-à-dire une approche intégrée de la santé des humains, des animaux, des végétaux et de l’environnement qui reconnaît que la santé humaine est liée à la santé animale, à la sécurité de la chaîne alimentaire et à l'environnement.

​

Les résistances ne concernent-elles que les antibiotiques ?

Non, d’autres produits utilisés contre les microbes sont aussi concernés et peuvent favoriser le développement des résistances :

  • Les antifongiques

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  • Les antiviraux

​

  • Les antiparasitaires

​

  • Les biocides (produits désinfectants)


==> Un bon usage de ces produits est donc aussi essentiel pour éviter le développement de résistances aux antimicrobiens.

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Liens utiles :

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Source : https://parlonsantibiotiques.be/resistance-aux-antimicrobiens/

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Harcèlement Scolaire

Au début de l'année 2023, vous avez pu voir des affiches contre le harcèlement scolaire dans le cabinet. Mais ce "combat" n'est jamais finis !
En cas de questions, doutes, besoin d'écoute, ... n'hésitez pas à en parler à votre médecin !

​

LE HARCÈLEMENT À L'ÉCOLE

 
La plateforme « Harcèlement à l’école » est créée dans le cadre des mesures de prévention et de prise en charge du harcèlement et du cyberharcèlement à l’école, approuvées par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles le 26 aout 2015.

La plateforme recense des ressources et des informations utiles pour les équipes éducatives, les parents et les élèves et vise à sensibiliser l’ensemble de la communauté éducative au phénomène du harcèlement entre élèves.

Les listes de ressources proposées ne sont pas exhaustives mais destinées à être enrichies au fur et à mesure de l’évolution de la plateforme.

​

Qu’est-ce que le harcèlement ?

Le harcèlement entre élèves peut prendre des formes diverses :

  • verbales : insultes, moqueries, rumeurs...

  • corporelles : pousser, pincer, contraindre à certaines actions...

  • matérielles : vols, cacher des objets, racket...

  • relationnelles : rejet, exclusion (quand un élève arrive, tout le monde s’en va)…

  • électroniques : cyberharcèlement via les sms ou les réseaux sociaux (par ex. poster, sans l’accord de la personne, des textes à caractère humiliant, des photos…).

Le harcèlement se différencie des autres faits de violence par les trois caractéristiques suivantes :

  • l’intention de nuire : l’agresseur a l’intention délibérée de nuire même si la plupart du temps il prétextera qu’il s’agit simplement d’un jeu ;

  • la répétition : il s’agit d’une agression qui perdure à long terme, à caractère répétitif ;

  • la disproportion des forces : il a lieu dans le cadre d’une relation dominant/dominé, la victime ayant des difficultés à se défendre.

La plupart des actes du harcèlement se commettent en présence de trois parties :

  • un ou des « harceleurs » ;

  • une ou des victimes ;

  • les témoins.

Les spectateurs encouragent le harceleur par leurs rires, leur participation ou leur immobilisme (en n'essayant pas de mettre fin à la situation de harcèlement).

Le harcèlement peut survenir autant chez des élèves du fondamental que ceux du secondaire.

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Comment le détecter ?

Détecter une situation de harcèlement entre élèves n’est pas facile : cette forme de violence est invisible et souvent perçue par les adultes comme de simples conflits ou taquineries entre enfants ou adolescents.

Souvent, l’enfant ou l’adolescent n’ose pas en parler à ses parents pour diverses raisons : crainte d’aggraver la situation, risque d’inquiéter ses parents, culpabilité (il pense que cela est de sa faute)…

Les signes qui peuvent vous alerter peuvent varier : troubles du sommeil, irritabilité, repli sur soi, anxiété, colère, déprime… mais aussi les troubles liés à l’anxiété et/ou au stress (tels que les maux de ventre ou de l’eczéma).

Les équipes éducatives peuvent, quant à elles, constater une diminution des résultats scolaires, un absentéisme, des troubles du comportement (tels que les crises de colère), une attitude provocante ou, à l’inverse, un repli sur soi.

La méconnaissance du phénomène de harcèlement, associée au silence des victimes, peut retarder la prise de conscience de l’entourage.

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Source : http://www.enseignement.be/index.php?page=0&navi=3613

Source photo : https://www.stopharcelement.eu/stopharcelement.php

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PAS DE RAYONS SANS RAISONS

Qu’est-ce que l’imagerie médicale ?

Le terme générique d’imagerie médicale est utilisé pour les différents examens médicaux permettant de réaliser des images du corps.

En milieu hospitalier, l’imagerie médicale est principalement utilisée en radiologie et en médecine nucléaire. Elle peut toutefois également servir lors d’interventions chirurgicales par exemple.

 

L’imagerie médicale est un outil très important de la médecine moderne.

Les radiographies, les scanners, les IRM sont indispensables pour :

  • poser le bon diagnostic,

  • détecter ou suivre précocement certaines maladies,

  • offrir une aide dans les interventions médicales,

  • évaluer les traitements.

 

Certaines techniques d’imagerie médicale, comme les radiographies et les CT-scans, impliquent un risque d’irradiation.

Ce risque est faible, mais il est important de recourir à ces examens s’ils sont nécessaires. Les bénéfices attendus (à savoir les informations qui ressortent de l’examen) doivent toujours peser plus lourd que le risque encouru.

Un examen qui ne présente aucun risque de rayonnement, comme l’échographie ou l’IRM, constitue parfois une alternative plus sûre.

Il existe des recommandations qui peuvent aider le médecin à choisir le bon examen. Une bonne utilisation de l’imagerie médicale est essentielle pour un bon diagnostic ou un bon suivi. Pour savoir si un examen d’imagerie médicale est nécessaire et quel examen convient le mieux à votre situation, discutez-en toujours avec votre médecin ou dentiste.

 

« Ai-je besoin de cet examen ? » Parlez-en avec votre médecin ou dentiste

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Que sont les rayonnements ionisants ?

Les examens médicaux comme les radiographies et les CT-scans utilisent des « rayonnements ionisants ».

Les rayonnements ionisants connaissent de nombreuses applications utiles, mais une exposition excessive à ces rayonnements peut occasionner divers dommages à notre santé. Si le risque d’effets néfastes liés à un examen d’imagerie médicale est minime, nous devons néanmoins utiliser les rayonnements ionisants avec prudence et éviter les examens inutiles.

 

La sensibilité aux rayonnements ionisants est étroitement liée à l’âge de la personne exposée à ces rayonnements. Plus on est jeune, plus on est sensible aux rayonnements.

 

Chez les femmes enceintes, il faut éviter de pratiquer des examens au moyen de rayonnements ionisants, pour protéger au maximum l’enfant à naître. Les examens n’utilisant pas ces rayonnements, comme l’échographie et l’IRM, peuvent offrir une alternative dans ce cas.

​

Êtes-vous Enceinte ? Parlez-en avec votre médecin avant d'effectuer un examen par rayonnements ionisants (ou pour toute questions) !

​

Que puis-je faire ?

Le choix de la technique d’imagerie la plus adaptée n’est pas simple.

Pour ce faire, votre médecin peut utiliser des recommandations pour l’usage correct de l’imagerie médicale. Vous pouvez aussi aider votre médecin en communiquant de manière appropriée.

 

Ces questions peuvent vous aider :

  • Pourquoi ai-je besoin de tel examen ?

  • Quels sont les avantages et les inconvénients de l’examen ?

  • À quelle fréquence dois-je subir l’examen ?

  • Existe-t-il des techniques similaires (voire meilleures) sans rayonnements ionisants ?

  • Puis-je subir cet examen si je suis peut-être enceinte ?

 

Les enfants sont nettement plus sensibles aux rayonnements ionisants que les adultes.

Le médecin prescripteur ou le dentiste en tiendra compte, mais une bonne communication est essentielle sur ce plan.

​

Quelques conseils : 

Les informations suivantes peuvent aider votre médecin ou dentiste à opérer le bon choix :

  • Informez votre médecin ou dentiste si vous (ou votre enfant) avez récemment subi un examen d’imagerie médicale. Parfois, un nouvel examen n’est plus nécessaire.

  • N’insistez pas si votre médecin ou dentiste est d’avis qu’un tel examen n’est pas nécessaire.

  • Informez-les en cas de grossesse ou possibilité de grossesse. C’est important pour protéger l’enfant à naître.

  • Demandez à votre médecin si un examen alternatif sans rayonnements ionisants (comme l’échographie ou l’IRM) est envisageable.

​

Source : https://www.pasderayonssansraisons.be/fr

Source photo : https://www.pasderayonssansraisons.be/sites/default/files/content/download/files/affiche_2013_fr_0.pdf

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Cystites récidivantes chez les femmes

En prévention : boissons abondantes 

Nous ne décrirons pas les infections urinaires dans cet article mais plutôt les traitements préventifs et curatifs.

 

Voici les moyens préventifs suggérés par les récentes études :

  • Boire plus d'eau semble réduire le risque de récidives de cystites chez des femmes qui boivent moins de 1L5 par jour,

  • Uriner régulièrement dans la journée est une mesure sans risque souvent préconisée, mais il n'est pas certain que cela diminue vraiment le risque de récidives,

  • Prendre du D-mannose chaque jour pendant 6 mois semble réduire le nombre de récidives. Il cause parfois des diarrhées, des ballonnements intestinaux. Par prudence, il vaut mieux l'éviter chez les femmes enceintes et les personnes diabétiques,

  • La consommation quotidienne de cranberry (canneberge à gros fruits) est peu efficace pour diminuer le nombre de récidives. Attention, chez les personnes prenant des anticoagulants antivitamine K, il peut favoriser les saignements.

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Préférer un antibiotique en cure courte à chaque récidive 

  • En cas de cystites récidivantes, prendre un antibiotique dès l'apparition des symptômes à chaque nouvel épisode de cystite accélère la guérison; tout en évitant une utilisation d'antibiotique de manière continue.

  • Sauf exception, la fosfomycine trométamol en une seule prise est l'antibiotique de premier choix. Cet antibiotique provoque parfois des nausées, des diarrhées et des éruptions cutanées. La fosfomycine trométamol (Monuril) expose à peu de résistances des bactéries

  • D'autres antibiotiques sont à réserver aux cas d'échecs de la fosfomycine trométamol. Il n'est pas conseiller de prendre des antibiotiques sans avis médical.

  • Quand les troubles persistent au-delà de 48 heures malgré l'antibiotique, ou en présence de fièvre, de douleur au creux du dos ou de nausées et vomissements, il est préférable de consulter un médecin pour un examen physique et des examens de laboratoires (analyses d'urines) le plus souvent.

  • Toute cystite au cours d'une grossesse nécessite un avis médical systématique. Eviter l'automédication

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Cystite et rapports sexuels ?

Les rapports déclenchent parfois des cystites.
Lorsque c'est le cas, il est conseillé d'uriner après les rapports et d'éviter les spermicides (crème ou ovule contraceptif) car ils semblent favoriser les récidives.

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Source : Revue prescrire.org

Source image : ici

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CALENDRIER VACCINAL 2022-2023 (ONE)

Chaque âge est lié à une vaccination !

Les vaccins des nouveaux nés commencent déjà à 8 semaines ! 

La vaccination permet de se protéger, de protéger les autres et d’éviter la réapparition de dangereuses maladies.

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Se protéger

Se faire vacciner, c’est se protéger contre une série de maladies dont les complications peuvent être graves voire mortelles. Grâce à la vaccination, on évite de développer ces maladies et on diminue le risque de contaminer d’autres personnes.

protéger les autres

Se faire vacciner, c’est se protéger soi contre des maladies mais c’est aussi éviter de contaminer d’autres personnes. Réduire les possibilités de contamination est d’autant plus précieux que l’infection concernée est très contagieuse, comme la rougeole ou la grippe.

Certaines personnes ne peuvent pas recevoir de vaccin, par exemple en raison de leur santé plus fragile : les personnes souffrant de pathologies chroniques, d’allergies à des composants de vaccin, ou dont les défenses immunitaires sont affaiblies… Se vacciner limite les risques de contaminer ces personnes : quand l’entourage d’un nouveau-né se fait vacciner contre la coqueluche, il évite au bébé d’être contaminé avant d’atteindre l’âge d’être vacciné.

​

Eviter la réapparition de dangereuses maladies

Certaines maladies semblent avoir disparu en Belgique, ou être devenues très rares.

Cependant, la plupart des microbes qui causent ces maladies existent toujours, y compris sur notre territoire. La vaccination doit donc se poursuivre. Ces microbes restent une menace pour les personnes non protégées par la vaccination ou insuffisamment protégées.

La présence de quelques cas d’une maladie contagieuse peut déclencher :

  • une épidémie chez les personnes non vaccinées,

  • des foyers locaux si des groupes de population ne sont pas immunisés.

Beaucoup de maladies évitables par vaccination sévissent encore ailleurs dans le monde. La poliomyélite et la diphtérie sont, par exemple, toujours présentes dans certains pays d’Afrique et d’Asie, où le nombre de personnes vaccinées est faible.

Les voyageurs peuvent les attraper et, à leur retour, propager leurs microbes. Si l’on arrêtait la vaccination dans nos contrées, ces maladies pourraient alors réapparaître.

Ainsi en 2015 et 2016, deux enfants non vaccinés sont décédés à cause d’une diphtérie, l’un en Espagne, l’autre en Belgique.

Se faire vacciner, c’est se protéger soi-même, mais aussi les autres.

Plus le nombre de personnes vaccinées est élevé, moins il y a de risque d’épidémies. Il existe un consensus international : la vaccination fonctionne ! Elle est un acte simple de prévention, à l’efficacité reconnue. D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), elle permet de sauver 2 à 3 millions de vies chaque année. Elle contribue à faire reculer voire disparaître des maladies aux conséquences dramatiques dans de nombreuses régions du monde.

​

La vaccination dans le monde

Les programmes de vaccination de masse ont permis de réduire très fortement le nombre de cas de certaines maladies infectieuses au point que leur survenue est à présent exceptionnelle en Belgique, comme dans de nombreux pays industrialisés.

A l’échelle internationale, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) établit des stratégies de vaccination dont l’objectif est l’élimination totale de certaines maladies. C’est ainsi que la variole a complètement disparu depuis la fin des années 70. L’OMS souhaite à présent la disparition de la poliomyélite et, pour l’Europe en tout cas, de la rougeole et de la rubéole.

En Europe, l’European Center for Disease Prevention and Control (ECDC), situé à Stockholm (Suède), se charge d’organiser la lutte contre les maladies infectieuses. L’ECDC suit les épidémies d’infections survenant sur le territoire européen et coordonne les centres nationaux. Elle émet des avis d’experts sur la vaccination.

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La vaccination comporte-t-elle des risques ?

Comme pour toute intervention médicale, le risque zéro n’existe pas. Des effets indésirables bénins peuvent se manifester après une vaccination. Les effets graves sont très rares : moins d’un cas par million de doses de vaccin administrées.

Les experts estiment que les maladies évitables par vaccination et leurs complications sont bien plus dangereuses qu’une potentielle réaction indésirable à la suite d’une vaccination.

Chaque recommandation des autorités relative à une vaccination est formulée après une analyse rigoureuse des avantages et des inconvénients des vaccins. En outre, en Belgique, les vaccins, comme tout médicament, doivent répondre à des exigences de qualité, d’efficacité et de sécurité avant de pouvoir être mis sur le marché. Les vaccins font partie des substances les plus contrôlées dans ce cadre. 

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Source : https://www.vaccination-info.be/ et ONE calendrier

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PERTE DE POIDS OZEMPIC

Perte de poids et sémaglutide (Ozempic°, Wegovy°) : surtout des dangers avérés !

 

En mars 2023, l'Agence française du médicament (ANSM) et l'Assurance maladie ont rappelé que la spécialité pharmaceutique Ozempic°, qui contient du sémaglutide (un agoniste des récepteurs du GLP-1), est autorisée uniquement chez les patients diabétiques de type 2. Ce rappel fait suite à des utilisations détournées de cette spécialité, dans l'objectif de perdre du poids.

​

Dans l'Union européenne, le sémaglutide a d'abord effectivement été autorisé dans le diabète de type 2, situation dans laquelle il n'a pas apporté de progrès. En 2022, il l'est devenu aussi dans la perte de poids chez certains patients en surpoids ou obèses, sous un autre nom commercial : Wegovy°. Le sémaglutide n'est pas le premier agoniste des récepteurs du GLP-1 autorisé dans cette situation puisque le liraglutide, commercialisé par la même firme pharmaceutique, l'a été dès le milieu des années 2010, sous le nom commercial Saxenda°.

​

Au 15 mars 2023, en France, Wegovy° n'est pas disponible dans les pharmacies d'officine.

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Ainsi, bien que la spécialité Ozempic° ne soit pas autorisée dans la perte de poids, le sémaglutide a été évalué dans cette situation chez des patients en surpoids ou obèses, notamment dans un essai versus liraglutide et plusieurs essais versus placebo. L'analyse de ces données et l'avis de la Rédaction de Prescrire sur l'AMM du sémaglutide dans l'obésité sont disponibles ICI (retenons : Plusieurs kilos perdus, repris à l'arrêt du traitement).

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En résumé, ces essais, réalisés chez des patients ayant un poids moyen d'environ 100 kg et un indice de masse corporelle moyen supérieur à 30 kg/m² (ce qui correspond à la définition de l'obésité), ont montré une perte d'environ 10 % du poids avec le sémaglutide par rapport aux comparateurs. Le poids est repris en partie à l'arrêt du traitement.

 

En contrepartie, le sémaglutide expose aux effets indésirables des agonistes des récepteurs du GLP-1, dont : nausées et vomissements très fréquents, insuffisances rénales, lithiases biliaires et pancréatites, réactions au site d'injection. Des cancers du pancréas et de la thyroïde et des troubles du rythme cardiaque ont aussi été rapportés.

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Les résultats d'un essai évaluant le sémaglutide sur les complications cardiovasculaires chez des patients non diabétiques, en surpoids et avec une maladie cardiovasculaire, sont prévus pour l'automne 2023. D'ici leur publication détaillée, mieux vaut ne pas compter sur cet agoniste des récepteurs du GLP-1 pour réduire durablement le poids chez les patients en surpoids ou obèses, et plutôt se concentrer sur une prise en charge globale sans médicament.

L'utilisation des agonistes du GLP-1 dans un objectif uniquement esthétique, c'est-à-dire pour perdre quelques kilos notamment chez des personnes sans excès de poids, est à écarter vu les effets indésirables de ces médicaments.

Pour aider les patients obèses qui souhaitent perdre du poids, d'autres informations utiles sont dans le guide Prescrire (lire ICI). Et en support de communication entre les professionnels de santé et les patients, la fiche Infos-Patients Prescrire "Perdre du poids si nécessaire" est disponible ICI, prête à être imprimée, adaptée et commentée.

Élaboré par la Rédaction

 

©Prescrire

Sources :

+ ANSM "Ozempic (sémaglutide) : un médicament à utiliser uniquement dans le traitement du diabète de type 2" Communiqué de presse 3 mars 2023.

+ Prescrire Rédaction "sémaglutide (Ozempic°) et diabète de type 2. Un autre agoniste du GLP-1 en injection hebdomadaire, sans plus" Rev Prescrire 2020 ; 40 (435) : 7-9.

+ Prescrire Rédaction "Sémaglutide (Wegovy°) et excès de poids. Fin 2022, pas d'efficacité démontrée sur les complications cliniques" Rev Prescrire 2022 ; 22 (469) : 811-813.

+ Prescrire Rédaction "liraglutide et obésité (Saxenda°). Toujours pas de médicament satisfaisant pour maigrir" Rev Prescrire 2015 ; 35 (381) : 486-490.

+ "Incrétinomimétiques agonistes GLP-1 : liraglutide, etc." Interactions médicamenteuses Prescrire

+ "Semaglutide effects on heart disease and stroke in patients with overweight or obesity (Select). NCT03574597". Site internet clinicaltrials.gov consulté le 21 mars 2023.

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PIQÛRE DE TIQUE

Les piqûres de tique en bref :

Les tiques s'accrochent sur les vêtements et la peau lors des balades en hautes herbes, forêts, ... .
 

Comment éviter d'être "pris pour cible" par une tique ?​

Porter des vêtements couvrants, serrés aux poignets et aux chevilles et des chaussures fermés. Un répulsif peut être utile pour les personnes particulièrement exposées. Votre médecin peut vous conseiller en cas de doute !

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Est-ce dangereux ?

Voici un résumé des conséquences et de la prévention des maladies pouvant être transmises.

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  • Conséquences des piqûres de tique :​

    • En France et en Belgique, les tiques sont particulièrement actives en période chaude, dans les lieux boisés et les prairies.

    • Les piqûres de tiques provoquent des réactions locales (douleurs, démangeaisons, œdèmes) . Les marques de piqûres de tiques disparaissent toutes seules en quelques jours.

    • Les tiques transmettent parfois une bactérie à l’origine d’une “maladie de Lyme” . Dans de rares cas, l’infection s’étend et la maladie peut causer des atteintes neuro­logiques, articulaires ou cardiaques 

    • Les tiques transmettent aussi, mais rarement en France, le virus de l’encéphalite à tiques, à l’origine d’une mala­die neurologique grave.

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  • Prévention des maladies transmises par les tiques :

    • De retour d’une zone à risque, il est prudent d’inspecter soigneusement sa peau, de la tête aux pieds, car les tiques passent parfois inaperçues.​

    • Il est prudent d’ôter ces parasites dès leur découverte, car le risque de transmission de maladies est d’autant plus grand que la durée de contact avec la peau se prolonge . Le risque de maladie de Lyme semble très faible quand la tique reste attachée pendant moins de 24 heures . Pour ce faire, un tire­tique semble pratique et efficace . Il importe d’extraire la tique entièrement et de bien nettoyer la plaie.

    • Il n’est pas recommandé de prendre systématiquement des antibiotiques après une piqûre de tique.

    • Après extraction de la tique, il est important de sur­ veiller la zone de piqûre . Un érythème migrant est souvent l’un des premiers signes d’une maladie de Lyme . Il est suspecté quand une lésion apparaît en général 1 à 2 semaines après la piqûre et forme un anneau rouge (ou foncé sur peau noire) qui s’agrandit progressivement autour la zone de piqûre . Une consultation médicale est alors nécessaire . Un traitement anti biotique est justifié dans ce cas pour éviter la progression de l’infection. 

    • Il existe un vaccin contre l’encéphalite à tiques . Son utilisation peut être envisagé pour des personnes prati­quant des activités dans les bois ou les champs dans les régions où le virus en cause est présent. 

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N'hésitez pas à faire notre questionnaire sur les piqûres de tiques !

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© Prescrire – janvier 2023 

Sources :

 “Érythème migrant après piqûre de tique” Premiers Choix Prescrire, actualisation décembre 2022 . • “Piqûres de moustiques ou de tiques : prévention individuelle” Premiers Choix Prescrire, actualisation octobre 2022 

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Pneumonies

La pneumonie bactérienne :

Les tiques s'accrochent sur les vêtements et la peau lors des balades en hautes herbes, forêts, ... .
 

De quoi s’agit-il ?

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La respiration passe par les voies respiratoires. Nous distinguons les voies respiratoires supérieures et inférieures.

  • Le nez et la gorge forment les voies respiratoires supérieures.

  • La trachée, les bronches et le tissu pulmonaire (les alvéoles) font partie des voies respiratoires inférieures.

Lorsque nous respirons, les bronches amènent l’oxygène jusqu’aux alvéoles pulmonaires, où il est envoyé dans le sang. C’est aussi par cette voie que le gaz carbonique (CO2) est rejeté vers l’extérieur.

La pneumonie étant une infection du tissu pulmonaire, elle fait partie des infections des voies respiratoires inférieures. L’infection des bronches (bronchite) appartient aussi à cette catégorie. Le rhume et l’angine sont, pour leur part, des exemples d’infections des voies respiratoires supérieures.

Vous pouvez contracter une pneumonie à l’hôpital, mais aussi dans la vie quotidienne, p.ex. à l’école, au travail, à la maison, … après avoir été infecté par le germe pathogène (bactérie ou virus).

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Causes de pneumonie

Une pneumonie peut être causée tant par un virus que par une bactérie. Au vu de la gravité de l’affection, toutes les pneumonies sont toutefois considérées comme bactériennes et traitées par des antibiotiques.

  • Les bactéries les plus répandues à l’origine d'une pneumonie sont, dans l’ordre, les Streptococcus pneumoniae (‘pneumocoques’), Mycoplasma pneumoniae, Chlamydophila pneumoniae et Haemophilus influenzae.

  • Le virus le plus répandu pouvant causer une pneumonie est le virus influenza de type A (virus de la grippe).

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Pneumonie de déglutition

La pneumonie de déglutition ou pneumonie d’aspiration est une forme particulière de la maladie, qui intervient lorsqu’un corps étranger tel qu'un aliment, une boisson ou une vomissure atteint les poumons après une fausse route (quand vous ‘avalez de travers’). Une fois arrivé sur place, il déclenche une inflammation. Cette forme de pneumonie touche principalement les seniors et les personnes qui ont des problèmes de déglutition.

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Quelle est sa fréquence ?

Chaque année, le médecin généraliste diagnostique une pneumonie au cours d’environ 9 consultations sur 1 000.1 Sa fréquence est la plus élevée parmi les jeunes enfants et les personnes âgées.

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Comment la reconnaître ?

Les symptômes d'une pneumonie et d’une bronchite aiguë sont très semblables, mais ils sont généralement plus graves dans la pneumonie.

Les symptômes les plus fréquents sont :

  • la toux ;

  • les glaires de couleur jaune-verte ;

  • la fièvre, dépassant souvent 38°C ;

  • l’essoufflement ;

  • la respiration sifflante ;

  • la douleur dans la poitrine.

Les symptômes peuvent apparaître rapidement (de manière aiguë) ou les symptômes d'une infection existante des voies respiratoires peuvent s'aggraver.

Chez les seniors, il arrive souvent que les symptômes ne soient pas aussi caractéristiques. Ainsi, un tiers des personnes âgées souffrant d'une pneumonie n'a pas de fièvre. Les symptômes généraux suivants peuvent être dus à une pneumonie :

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Comment le diagnostic est-il posé ?

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Discussion et examens

Le médecin vous posera des questions sur vos symptômes et procèdera aux examens suivants :

  • Le médecin écoutera attentivement vos poumons à l’aide d'un stéthoscope (auscultation pulmonaire). De légers crépitements sont audibles chez la plupart des personnes souffrant d'une pneumonie. Dans certains cas, les poumons ont l'air sains à l’auscultation.

  • Si le médecin suspecte une pneumonie, une radiographie des poumons sera effectuée. Celle-ci peut confirmer le diagnostic et aider à faire la différence entre une pneumonie et une bronchite. Il arrive parfois, lorsque la pneumonie se trouve à un stade précoce, que la radiographie ne révèle aucune anomalie.

  • Une prise de sang sera réalisée en vue d’évaluer l'inflammation.

  • Si les symptômes persistent, les glaires peuvent être analysées en laboratoire.

  • Les personnes âgées seront soumises à une analyse d’urine. En effet, les anticorps dirigés contre la bactérie pathogène peuvent parfois être retrouvés dans les urines.

Il n’est pas toujours nécessaire d’identifier la bactérie ou le virus responsable de la pneumonie. Si le patient est gravement malade et qu’il y a suspicion de pneumonie, une antibiothérapie est systématiquement instaurée, même si l’on ne connaît pas encore la bactérie pathogène.

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Affections sous-jacentes

Le médecin envisagera également la présence d’autres affections susceptibles d’expliquer les symptômes, comme une insuffisance cardiaque, ou l’éventuelle aggravation d'affections connues, comme un diabète.

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Que pouvez-vous faire ?

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Vaccination contre les pneumocoques

Vous pouvez vous faire vacciner contre la première cause de pneumonie (infection à pneumocoques). La vaccination est conseillée pour :

  • tous les enfants : en Belgique, l’ONE administre gratuitement le vaccin contre les pneumocoques à l'âge de 2, 4 et 12 mois, conformément aux recommandations du Conseil Supérieur de la Santé.

  • toutes les personnes âgées de 65 à 85 ans ;

  • les personnes souffrant d’une des affections suivantes :

  • les personnes dont le système immunitaire est affaibli, comme en cas de chimiothérapie, d’infection par le VIH ou de leucémie ;

  • les personnes qui ont subi une ablation de la rate ;

  • les personnes qui ont déjà eu une pneumonie ;

  • les résidents permanents d'un établissement de soins.

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Vaccination contre la grippe

Le virus de la grippe (virus influenza de typa A) peut, lui aussi, être à l’origine d'une pneumonie. Vous avez la possibilité de vous faire vacciner tous les ans contre la grippe.

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Autres mesures de prévention

  • Il est important d’arrêter de fumer. Le tabagisme passif constitue aussi un facteur de risque supplémentaire de pneumonie.

  • Si vous avez une infection des voies respiratoires, soyez vigilant à l’hygiène des mains. La plupart des virus et bactéries se transmettent à travers de fines gouttelettes, qui peuvent se retrouver sur vos mains lorsque vous toussez ou éternuez. Lavez-vous donc les mains fréquemment et désinfectez-les avec un gel hydro-alcoolique.

  • Évitez de préférence les médicaments contre la toux : leur efficacité n’est pas prouvée et ils peuvent provoquer des effets indésirables, comme une constipation. Les médicaments contre la toux peuvent aussi empêcher l’expectoration des glaires purulentes.

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En cas de pneumonie, consultez votre médecin ou rendez-vous au poste de garde/urgences

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Retrouvez toutes les sources et informations ci-dessous

Sources :

 https://www.infosante.be/guides/pneumonie

image : https://www.msdmanuals.com/fr/professional/multimedia/image/pneumonie-s%C3%A9v%C3%A8re

(Copyright © 2024 Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, États-Unis et ses sociétés affiliées. Tous droits réservés.)

masque chirurgical

Pneumonies à mycoplasme

La pneumonie bactérienne à mycoplasme:

nom scientifique : Mycoplasma Pneumoniae.
 

De quoi s’agit-il ?

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Le M. pneumoniae est une petite bactérie pléomorphe dépourvue de paroi cellulaire et transmise principalement par gouttelettes lors de contacts rapprochés. Cette bactérie peut contaminer les personnes de toutes les tranches d’âges, même si elle touche plus souvent les enfants et les adultes de moins de 40 ans. Responsable d’angines, de rhino-pharyngites ou encore de bronchites, M. pneumoniae est, après le pneumocoque, la bactérie la plus fréquemment impliquée dans les pneumonies aiguës communautaires. L’incubation est de 1 à 4 semaines, le contexte de contage est prépondérant avec des vagues de contaminations au sein d’une même communauté : écoles, universités, …
Le M. pneumoniae est responsable le plus souvent de symptômes respiratoires hauts : angine, rhinite, bronchite, … se solutionnant le plus souvent dans les 72h sans aucun traitement antibiotique.
A l’instar des autres maux hivernaux, les symptômes d’une pneumonie liés à M. pneumoniae sont une fièvre légère, une toux, des céphalées, un malaise…
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Dans le contexte épidémique actuel (2023-2024), ce type de pneumonie à M. pneumoniae est à envisager :

  • En cas de pneumonie aiguë communautaire se développant progressivement et présentant des signes respiratoires discrets lors de l’examen clinique et s’accompagnant parfois de signes extra-respiratoires (éruptions cutanées, symptômes neurologiques) ;

  • En cas de non-réponse clinique dans les 48-72h à une antibiothérapie par amoxicilline ou amoxicilline-acide clavulanique.

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Diagnostique :

La radiologie peut apporter une confirmation du diagnostic toutefois, l’imagerie est en retard par rapport à la clinique (72h) et ne doit pas retarder ou faire postposer un traitement en cas de forte suspicion clinique. Au niveau de sa réalisation, une radiographie de face, sans profil, est suffisante pour le diagnostic radiologique de la pneumonie ou d’une complication (épanchement pleural expliquant la non-réponse au traitement initial).
La sérologie n’est d’aucune utilité en phase aigüe1. Seule la PCR peut confirmer une infection aigue mais il n’existe pas de remboursement INAMI pour sa réalisation. Même si l’ECDC demande une veille plus importante du profil des mycoplasmes et que Sciensano encourage à un envoi des souches vers le CNR, le coût à charge du patient peut être un frein à cette optimisation de la surveillance.

Le mieux est de consulter votre médecin qui pourra, en fonction du contexte épidémiologique et d'une auscultation, déterminer si un traitement doit être débuter ainsi que d'éventuels examens complémentaires !

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Traitement :

Un antibiotique est nécessaire et le choix peut varier en fonction de vos allergies, vos antécédents, ....

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Evolution ?

L’évolution est favorable dans la majorité des cas, la toux pouvant simplement perdurer 3 à 4 semaines

(jusqu’à 8 semaines chez l’adulte, en dehors de toute contagiosité une fois le traitement antibiotique terminé).

 

Dans de rares cas, des complications (asthme, pneumonies sévères…) peuvent survenir,

Ces dernières sont à réserver aux indications d’hospitalisation identiques à celles de toute pneumonie aiguë communautaire.

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Comment se protéger et protéger les autres ?

En premier lieu, comme nous le conseillons chaque hiver (ainsi que depuis la pandémie à Covid-19), il faut effectuer les gestes barrière pour les personnes présentant des symptômes (masque, rester chez soi dès que possible, faire attention aux personnes les plus fragiles, aérer les lieux de vie, se laver les mains régulièrement (eau+savon ou SHA), tousser et éternuer dans des mouchoirs à usage unique ou dans le coude).

Le port du masque pour les personnes infectées (ou, plus largement, qui toussent) est le premier geste pour éviter la transmission.

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En cas de pneumonie, consultez votre médecin ou rendez-vous au poste de garde/urgences

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Retrouvez toutes les sources et informations ci-dessous

Sources :

AVIQ (lettre informations aux soignants. 

Sources utilisées par l'AVIQ :

https://www.infectiologie.com/fr/actualites/mycoplasma-pneumoniae_-n.html
https://organesdeconcertation.sante.belgique.be/sites/default/files/documents/bapcoc_guide_traitement_antiinfectieux_2022.pdf
https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2023-12/reponses_rapides_mycoplasma_pneumoniae_2023-12-22_09-16-40_110.pdf

Éternuements

Coqueluche

La coqueluche :

Depuis début 2024, le nombre de cas de coqueluche en Belgique augmente (Avis de l'AVIQ). Le vaccin tétanos protège contre la coqueluche également.
 

De quoi s’agit-il ?

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La coqueluche est une maladie infectieuse très contagieuse causée par la bactérie Bordetella pertussis. Chez les très jeunes enfants, surtout chez les bébés de moins de six mois, la maladie peut engager le pronostic vital.

Pour protéger les jeunes enfants, la Belgique les vaccine systématiquement contre la coqueluche depuis les années 90. Depuis 2013, la vaccination est également conseillée aux femmes enceintes.

La maladie se caractérise par des quintes de toux sévères et persistantes. La coqueluche se transmet uniquement de personne à personne : le sujet infecté peut expulser des gouttelettes contaminées en toussant, en éternuant, ou même simplement en respirant. La période de contagiosité dure généralement jusqu’à environ trois semaines après le début de la toux.

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Quels symptômes ?

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Les premiers symptômes apparaissent en moyenne sept à dix jours après l’infection. L’évolution de la maladie connaît trois stades. Au premier stade, les symptômes sont pratiquement indissociables de ceux du rhume. Vient ensuite une période caractérisée par de longues quintes de toux, qui alternent souvent avec des sifflements respiratoires. Les quintes sévères peuvent parfois provoquer des vomissements. Après environ quatre semaines, elles diminuent en quantité et en intensité (stade de convalescence).

Tout le monde ne présente pas les symptômes caractéristiques de la maladie. Chez le nouveau-né, la coqueluche peut se manifester par des périodes où il arrête de respirer (apnée) et devient bleu), sans tousser. Chez les personnes âgées vaccinées, le seul symptôme est souvent une toux persistante. 

 

Diagnostic ?


Le diagnostic passe par une détection de la bactérie ou du matériel génétique de celle-ci, généralement à l’aide d’un écouvillon nasal profond (PCR ou culture sur un échantillon nasopharyngé). Cela est le même principe que pour le Covid-19... Il est également possible de détecter des anticorps sur un échantillon de sang. La détection d’anticorps est la méthode à privilégier si la toux persiste depuis plus de trois semaines. L'examen clinique et l'histoire clinique est aussi une piste que votre médecin pourra suivre !

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Traitement ?

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La maladie est généralement traitée avec des antibiotiques. Dans certains cas, il peut s’avérer utile que les membres de la famille prennent aussi des antibiotiques. Chez les jeunes enfants de zéro à trois mois, une hospitalisation est conseillée.

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La prévention consiste à se faire vacciner. En Belgique, les nourrissons sont systématiquement vaccinés contre la coqueluche depuis les années 90. Pour conserver une protection suffisante, il est nécessaire de procéder à des rappels réguliers. Les nouveau-nés, qui sont trop jeunes pour être vaccinés, peuvent être parfaitement protégés par la vaccination de la mère pendant la grossesse. En Belgique, cette vaccination est recommandée depuis 2013.

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Pour connaitre le calendrier vaccinal : C'est ici !

En cas de doute, consultez votre médecin ou rendez-vous au poste de garde/urgences !

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Retrouvez toutes les sources et informations ci-dessous

Sources :

SCIENSANO : https://www.sciensano.be/fr/sujets-sante/coqueluche

Covid 19

COVID - 19

Explications à venir avec un dossier complet sur la pandémie liée au virus "COVID-19" de 2019-2020-2021

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Source d'informations : https://www.info-coronavirus.be/fr/

Nombre de cas : mis à jour tous les jours : https://epistat.wiv-isp.be/covid/covid-19.htmlv 

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VACCINATION COVID-19 : Descriptions des 4 vaccins qui étaient actifs en Belgique en bas de page + ci dessous :

quelques informations sur les vaccins, rdv vaccination, ... 

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  • Informations pratiques vaccination en Wallonie ?

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 Cliquez ici ( https://www.jemevaccine.be

Depuis fin juillet 2021, les centres ferment petit à petit ! Toutes les informations sont disponibles sur le site ci dessus !​

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  • Informations supplémentaires :

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 Site de l'Aviq : https://covid.aviq.be/fr/vaccination

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 Info-coronavirus : https://www.info-coronavirus.be/fr/vaccination/​​ 

 

 

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  • Vaccin chez les Ados ??

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Voici les dernières actualités de l'Aviq dont les articles sur la vaccinations chez les ados ! Attention, les centres ne sont pas tous SANS RDV. ICI  Vous trouverez ci dessous le document PDF pour l'autorisation parentale !

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  • Nouveau vaccin ?

Trouvez les informations sur les modalités du nouveau vaccin de la firme Novavax ici

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  • Questions fréquemment posées : ICI

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**Toutes ces questions sont extraites du site info-coronavirus.be. Cette liste est une liste exhaustive, vous retrouverez la totalité des informations et des questions/réponses concernant le vaccin, la quarantaine, (...) sur le site https://www.info-coronavirus.be/fr/vaccination/

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Sources : https://www.info-coronavirus.be/fr/  **

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Ci dessous, les 5 fiches d'informations concernant les 5 vaccins utilisés ou ayant été utilisés en Belgique.

3 vaccins sont actuellement disponibles (Pfizer, Moderna, Nuvaxovid)

contraception
IST & VIH
Cancer col utérus
CANICULE & PIC OZONE
Allergies saisionnières
GRIPPE
Variole Singe
AVC
Infarctus coeur
Diabète
Antibiotiques
Harcèlement scolaire

Voici tous nos articles :

Pas de rayons sans raisons
cystites femmes
Vaccination
Ozempic
xray_fr_1_15s
Piqûre de tique
Pneumonies
COVID-19
Mycoplasme
Coqueluche

Voici les dernières informations sur les vaccins Covid-19 saison 2023-2024 !

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Le nouveau vaccin adapté OMICRON XBB (PFIZER) sera disponible en pharmacie à partir du 18/09. Il sera également utilisé dans les centres de vaccination : 

A notre connaissance (actuellement) : il serait possible de faire le vaccin chez son généraliste (le Médecin généraliste devra investir dans du matériel spécifique afin d'assurer la vaccination au cabinet (une fois préparé, le vaccin a une validité de 6 heures ). Pour les vaccins en centre, il sera possible de se faire vacciner du 15 octobre jusqu’au 10 novembre 2023 (il s’agira du CEME pour notre zone de soins).

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Population cible  :

 

1 seule dose (intervalle de 6 mois depuis le dernier vaccin covid) est nécessaire (type "BOOSTER").

Cette vaccination est destinée aux patients de plus de 65, immunodéprimés, avec des comorbidités et femmes enceintes. Rappelons qu'il est aussi conseillé au personnel de santé (comme pour la vaccination grippe).

 

==> Elle n’est pas recommandée pour les patients de moins de 65 ans « sans risques »

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N'hésitez pas à demander conseil à votre médecin ! Rappelez vous aussi la vaccination grippe ! Contactez votre généraliste pour obtenir plus d'informations.

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Dossier VIH/HIV

Le VIH est le virus de l’immunodéficience humaine. C’est une IST, c’est-à-dire une infection qui peut se transmettre lors de relations sexuelles comme par exemple, l’herpès génital, la chlamydia et la syphilis.

La particularité du VIH est qu’il s’attaque aux cellules du système immunitaire, en particulier aux lymphocytes T CD4. Ce sont des cellules qui protègent le corps contre les attaques des maladies et autres infections.

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Voici notre dossier concernant le VIH en 2023.

Le VIH en quelques questions 

​Que veut dire « Être séropositif·ve » ?

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Que veut dire séroconversion et délai de séroconversion ?

Une personne est séropositive lorsqu’elle a été infectée par le VIH, c’est-à-dire que le VIH est entré dans son organisme et a commencé à se multiplier.

À partir du moment où le corps d’une personne est en contact avec le VIH, son système immunitaire (système de défense de l’organisme) réagit en produisant des anticorps spécifiques. Les anticorps sont des agents de défense de l’organisme qui vont tenter de combattre les virus. Le corps en produit de façon spécifique pour chaque type de virus.

Pour dépister l’infection par le VIH, on réalise une analyse de sang pour voir si ces anticorps pour le VIH sont présents dans le sang. Lors de ce dépistage, 2 possibilités :

  • Il y a des anticorps → la personne est infectée → la personne est séropositive

  • Il n’y a pas d’anticorps → la personne n’est pas infectée → la personne est séronégative

Le corps met un certain temps à produire les anticorps, c’est pour ça qu’il existe un délai d’attente pour faire un dépistage après une prise de risque.

Le plus souvent, au début de l’infection, la personne séropositive ne présente pas de symptôme significatif (signe visible de l’infection), mais elle peut cependant transmettre le virus dès qu’elle a été infectée.

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La séroconversion est le moment où les anticorps anti-VIH apparaissent dans le sang d’une personne infectée. Les tests de dépistage sont positifs à partir de ce moment précis.

Le délai de séroconversion ou « fenêtre sérologique » est la période située entre la contamination par le VIH et l’apparition des anticorps anti-VIH dans le sang de la personne contaminée. Les tests de dépistage sérologique sont négatifs durant cette période.

C’est quoi être « malade du SIDA » ?

Une personne infectée par le VIH est dite « malade du SIDA » lorsque son système immunitaire commence à s’affaiblir de plus en plus et qu’il ne réussit plus à protéger cette personne contre les maladies et autres infections. C’est à ce moment-là, qu’apparaissent les maladies opportunistes. Les maladies opportunistes sont des maladies qui profitent que l’organisme soit sans défense pour l’attaquer. On retrouve souvent parmi ces maladies : des cancers, la pneumonie, la tuberculose …

Aujourd’hui, si elles prennent bien leur traitement, les personnes infectées par le VIH restent séropositives et ne tombent jamais malade du sida. Les médicaments permettent de stopper l’évolution du VIH et son impact sur le corps.

Ce qui offre une meilleure qualité de vie aux personnes séropositives. Par contre, les médicaments ne permettent pas de se débarrasser du virus totalement. Du coup, la personne reste séropositive.

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